Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/233

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À la vérité, ces termes ne dépendraient pas du temps, si l’on avait mais alors ils disparaîtraient, à cause que leurs coëfficiens seraient nuls.

Si l’on considérait le terme de qui dépend de l’angle étant un nombre entier, et la partie venant des planètes perturbatrices, on pourrait croire qu’en le combinant avec celui qui dépend de il suffirait qu’on eût pour qu’il en résultât des termes non-périodiques ; mais il faut observer que et ne contenant, par hypothèse, aucun multiple de cette équation ne peut avoir lieu sans qu’on ait séparément et La même remarque s’applique également aux démonstrations suivantes.

(25) Examinons de même les termes de la valeur de dus aux variations des élémens de la planète troublée, ou aux constantes arbitraires qui les remplacent, et que nous représenterons généralement par etc. Lorsqu’elles deviendront variables, chacune d’elles se changera en une constante absolue, augmentée d’un terme qui sera de l’ordre des forces perturbatrices : nous indiquerons cet accroissement par la caractéristique de sorte que, par exemple, deviendra En négligeant les termes du troisième ordre, la partie de correspondante à ces accroissemens, sera

on devra négliger ceux du second ordre dans les valeurs de etc.; par conséquent elles s’obtiendront en intégrant les différentielles du no 11, et en y considérant