Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/260

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toute la durée du mouvement ; on en néglige, dans le calcul, les produits et les puissances supérieures à la première ; d’où il résulte que dans les quantités on devra considérer comme constantes et se rapportant à la position initiale de chaque molécule.

À la surface, la pression est indépendante de pour plus de généralité, on peut supposer qu’elle soit une fonction quelconque de que nous représenterons par or, en remplaçant, dans les équations précédentes, par et par la fonction disparaît, et ces équations conservent identiquement la même forme ; ce qui prouve que la pression à la surface n’a aucune influence sur le mouvement du fluide. De cette manière, ne représentera plus que l’excès de la pression intérieure, sur la pression extérieure si donc on désigne par l’ordonnée verticale d’un point quelconque de la surface, on aura, à-la-fois, et et l’équation de la surface fluide à un instant quelconque, déduite de l’équation (1), sera

(3)

(2) Pour fixer les idées, nous prendrons pour le plan des x,\,y, celui du niveau du fluide dans l’état d’équilibre, auquel cas sera une très-petite quantité, et par conséquent aussi la valeur de qui se rapporte à la surface. On devra donc faire dans cette valeur, et regarder, dans l’équation (3), et comme constantes ; de sorte qu’en la différenciant par rapport à on aura simplement