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(3)

Dans cette équation, représente l’abaissement vertical de la surface pendant l’instant à l’endroit qui répond aux coordonnées et en supposant donc que, pendant la durée de cet instant, la même molécule fluide demeure à la surface, sera la vîtesse verticale de cette molécule, ou la valeur de qui répond à par conséquent l’équation précédente se changera en celle-ci :

(4)

qui n’aura lieu que pour la valeur particulière

Afin de ne pas compliquer la question, nous regarderons la profondeur du fluide comme constante : nous la représenterons par en sorte que le fluide soit terminé dans le sens vertical par un plan fixe et horizontal, correspondant à Si l’on suppose, comme pour les molécules situées à la surface extérieure, que celles qui touchent ce plan fixe y restent adjacentes pendant toute la durée du mouvement, il faudra que leur vîtesse verticale soit constamment nulle ; on aura donc, quelque soit

(5)

pour la valeur particulière

(3) Telles sont les diverses équations différentielles, relatives au problême que nous nous proposons de résoudre.