Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/283

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puisque celles-ci sont en raison inverse du cube du temps, et les autres en raison inverse de sa cinquième puissance. La valeur de étant positive et indépendante des cordonnées et il s’ensuit que le mouvement final est le même pour toutes les molécules que nous considérons, et qu’il se fait dans le sens de la pesanteur.

(14) Il est important d’observer, pour l’exactitude de notre analyse, que le corps dont l’immersion produit l’ébranlement du fluide ne doit jamais être très-enfoncé, c’est-à-dire, que la flèche du segment plongé doit toujours être assez petite par rapport à sa section à fleur d’eau ; car si le contraire avait lieu il est évident que, dans le premier moment, les mêmes molécules ne pourraient plus rester à la surface du fluide ; ce qui détruirait l’hypothèse du no 2 sur laquelle est fondée l’une des équations différentielles dont nous sommes partis. Or, quelle que soit la forme du corps, si on le suppose très-peu enfoncé, la courbe qui termine le segment plongé se confondra sensiblement avec sa parabole osculatrice au point le plus bas ; dans ce cas,, on pourra donc prendre pour qui représente l’ordonnée verticale de cette courbe, une valeur de cette forme :

étant la flèche du segment plongé, et représentant, comme dans le no 9, la demi-largeur de sa base. Au moyen de cette valeur, l’équation (10) du même numéro devient

(12)