Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/342

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(42) L’intégrale qui reste à prendre, et dont les limites sont et ne peut pas s’obtenir exactement ; mais on en peut assigner une limite qui prouvera que la valeur de ne croît pas indéfiniment avec le temps, et qu’au-contraire elle devient nulle, comme cela doit être, lorsque devient infini.

En effet, en intégrant deux fois de suite par parties, et ayant égard aux limites et on trouve

or, entre ces limites, la quantité n’est jamais plus grande que l’unité ; on aura donc, abstraction faite du signe,

et comme ne peut pas non plus surpasser l’unité, il en résulte

ou bien, en remettant pour sa valeur,

limite qui devient nulle, comme on voit, lorsque devient infini.

(43) Si nous faisons, pour abréger,