Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/346

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l’une de ces valeurs de suit la raison inverse de et parconséquent la raison inverse de la moitié de cette amplitude est l’ordonnée verticale des points auxquels elle répond ; les ondes que nous considérons maintenant doivent donc être, à de grandes distances du centre de l’ébranlement, beaucoup plus sensibles que celles qui se propagent d’un mouvement accéléré, puisque les hauteurs de celles-ci sont en raison inverse des quarrés des distances ou des quatrièmes puissances du temps (no 38).

6o Comme la vîtesse apparente des points dont nous parlons dépend de l’angle 0, excepté dans le cas particulier où l’on a il s’ensuit qu’à un instant donné, ils ne doivent pas être rangés sur des cercles concentriques autour du centre de l’ébranlement primitif. Ainsi, les points dont les oscillations sont nulles, forment à la surface des suites de courbes qui se propagent uniformément, en restant semblables à ellesmêmes ; et si l’on fait

l’équation générale de ces courbes, à un instant quelconque, sera

en sorte qu’elles formeront des ovales, allongés dans le sens du plus grand diamètre de l’ébranlement primitif.

7o C’est dans cette direction que les oscillations maxima se propageront avec la plus grande vîtesse, et dans le sens du plus petit diamètre, qu’elles se propageront le plus lentement ; car si l’on fait successivement et dans