Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/76

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On n’a rien négligé pour la facilité du lecteur ; le caractère est plus net, les lignes moins serrées ; on en a banni les abréviations et ces ligatures souvent plus longues, et toujours moins certaines que les syllabes qu’elles remplacent, et qui sont les inventions de copistes sans goût. Dans l’édition de Basle, le texte ainsi resserré, n’occupe que 320 pages ; dans l’édition nouvelle, il est étendu à près de 900 pages. De fréquens alinea reposent la vue, et facilitent les recherches. Pour sentir à cet égard tous les avantages de la nouvelle édition, il faut avoir fait un long usage de l’ancienne. Quand on considère tous les soins que le traducteur s’est donnés pour épurer le texte, par la comparaison de tant de manuscrits, d’une lecture extrêmement difficile, pour être toujours fidèle à son original, même quand il cherche à dissimuler l’embarras de ses longues explications ; quand on songe aux sacrifices de tout genre qu’il s’est imposés pour cette édition, on est forcé de convenir que M. Halma a les droits les plus certains, non-seulement à l’estime des savans et aux récompenses dont ils pourraient disposer, mais à tous les encouragemens qui lui seraient nécessaires pour terminer son utile et laborieuse entreprise. »

On sait que M. Halma a fait un travail semblable sur Théon, Géminus, et tous les astronomes anciens. (M. Delambre, rapporteur.)

Euclide grec, latin et français, de M. Peyrard, tome II ; Commissaires,
MM.
Laplace, Legendre, Prony, et Delambre, rapporteur.

À l’occasion du premier volume, qui a paru il y a environ deux ans, nous avons suffisamment expliqué ce qui distingue cette édition des précédentes, et les ressources que l’éditeur a trouvées pour en épurer le texte. Rien n’est changé à cet égard,