Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/625

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renfermera les lois du mouvement du fluide supérieur, réfléchi à la surface de séparation des deux fluides. En la comparant à la formule (6), on en concluera que l’onde réfléchie a son centre au point du fluide inférieur ; et comme et sont situés à la même distance, l’un au-dessus et l’autre au-dessous de la surface de séparation, il en résulte que le rayon de l’onde primitive et le prolongement du rayon de l’onde réfléchie, qui se croisent en un même point de cette surface, font des angles égaux avec la normale ; ce qui constitue la loi de l’angle d’incidence égal à l’angle de réflexion. L’épaisseur de l’onde réfléchie et sa vitesse de propagation seront constantes et égales à et comme celles de l’onde directe. Mais dans l’onde réfléchie, la vitesse propre de chaque point du fluide, dépendra de l’angle que fait songayon avec la verticale En appelant la composante de cette vitesse suivant le prolongement de et sa composante perpendiculaire à et comprise dans le plan de et de nous aurons

Or, la valeur précédente de supposant très-grand par rapport à et les valeurs de et de qui s’en déduisent, étant divisées, la première par le carré de et la seconde par seulement, on pourra, en général, négliger par rapport à et considérer la vitesse du point comme étant dirigée suivant son rayon et égale à Il n’y aurait d’exception que si l’équation (7) avait lieu ; ce qui ferait disparaître la partie principale de et réduirait sa valeur au même ordre de grandeur que celle de Nous exclurons ce cas par-