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où la ligne géodésique est de l’ordre de l’aplatissement de la terre, et à donné à ce sujet des formules indépendantes de la latitude réduite du point où cette ligne rencontre perpendiculairement un méridien ; ce qui simplifie beaucoup les calculs : comme elles sont également démontrées au livre VI de notre Géodésie nous ne nous en occuperons point ici.

L’analyse des triangles formés par trois lignes de plus courte distance d’une longueur quelconque, et dont aucune ne représenterait un méridien, serait une conséquence immédiate de celle qui fait objet de ce Mémoire ; mais l’on conçoit que la position de pareils triangles sur l’ellipsoïde de révolution ne pouvant être arbitraire, il est indispensable de connaître alors la latitude de l’un des trois sommets et l’azimut d’un de leurs côtés.

§ V.
Exemple de la résolution du VIIe cas.

Les ingénieurs géographes français ont lié l’île de Corse au canevas trigonométrique de la nouvelle carte de France, en relevant de deux points du continent deux sommets de montagnes de cette île. L’un nommé le Monte-Cinto, a été observé de la station A du Cheiron la plus boréale, dont voici la position géographique calculée géodésiquement dans l’hypothèse de d’aplatissement terrestre :

Le même sommet a ensuite été observé de la station B de