Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/804

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étendue, on doit, en même temps, considérer le mouvement des molécules qui la composent, comme perpendiculaire à sa surface, quel qu’ait été l’ébranlement primitif.

Observons aussi que l’expression de résultant de l’équation (21), est de la forme

désignant une fonction qui n’est différente de zéro, quels que soient les angles et que pour les valeurs de comprises entre les limites À cause de et en négligeant le terme divisé par on aura donc

ce qui montre qu’à une grande distance du centre de l’ébranlement primitif, la vitesse varie à très-peu près suivant la raison inverse de cette distance, et que la dilatation correspondante, déterminée par la quatrième équation (20), est égale et contraire au rapport de cette vitesse à celle de la propagation, c’est-à-dire, égale à En négligeant cette dilatation, désignant par la densité naturelle du fluide, et prenant pour mesure de l’intensité de l’ébranlement, la somme des forces vives dans toute l’épaisseur de l’onde mobile, son expression sera

Elle variera pour les différentes ondes, en raison inverse du carré de leurs rayons, et, d’un point à un autre d’une même onde, suivant une loi dépendante de l’ébranlement primitif.