Page:Méténier - Les Voyous au théâtre, 1891.djvu/103

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— C’est épatant c’te pièce ; j’ai jamais vu ça, j’en suis bobêche ! On se croirait là-bas, à Grenelle. C’est comme ça qu’on est tous, y a pas à dire, nous autres, les hommes !

Homme dans le sens d’homme d’honneur, car mon figurant peut s’appliquer, avec une variante, la déclaration des principes d’une de mes héroïnes :

« Maq... (pardon !) souteneur, tant qu’on voudra, mais pas voleur ! Il se fait gloire de n’avoir pas une condamnation pour vol. Qui l’appellerait voleur passerait un vilain moment ! »

Si j’étais critique, moi, je serais vexé qu’un pauvre bougre ait vu dans une pièce ce que je n’y aurais su trouver.

Et remarquez que mon figurant est un public, d’où il faut conclure que le seul critique qui sache rendre justice, et qui n’ait pas de parti pris, c’est le public qui sent. Tout le reste ne compte pas.

J’abuse de votre patience en dépassant les limites raisonnables d’une causerie ; per-