Page:Maistre de La Tour - Histoire d'Ayder-Ali-Khan, 1783.djvu/272

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seroit à sa convenance, comme d’une chose qui lui seroit due pour les secours qu’il avoit fournis autrefois aux François. Cet Officier assuroit en même tems le Gouverneur que s’il étoit question de quelque violence ou manque de respect au pavillon du Roi, on pouvoit compter sur environ huit cents Européens qui étoient dans l’armée d’Ayder. La lettre finissoit par conseiller au Gouverneur d’acheter du riz & d’en faire des provisions pour Pontichéri, en profitant de l’abondance qui étoit alors dans les campagnes, & de la crainte qu’auroient les habitans du pays de perdre leurs denrées, en apprenant l’approche des armées Indiennes, parce que la résolution avoit été prise de faire dévaster tout le pays d’Arcate par la Cavalerie & les troupes irrégulières, ce qui fut réellement exécuté dans la suite. Le Gouverneur François ayant profité de l’avis qui lui fut donné, il a pu, pendant toute cette guerre, maintenir le prix des denrées à Pontichéri à un prix moindre de moitié que celui auquel cette denrée a été vendue à Madras ; enfin, cet Officier ajoutoit que pour tirer parti des bonnes dispositions