Page:Marguerite de Navarre - Lettres, éd. Génin, 1841.djvu/138

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NOTICE

« tant en ceste histoire que les aultres, est ha «  billée à sa façon accoustumée, ayant ung man «  teau de veloux noir, couppé ung peu soubs « Je bras ; sa cotte noire, assez à hault collet, « fourrée de marthes, attachée d’espingles par « devant ; sa cornette assez basse sur la teste, « et apparroist ung peu sa chemise, froncée au ( collet. »

Les plus importantes parmi les autres pièces sont le Triomphe de l’Agneau ; une longue Oraison à N. S. Jésus-Christ ; une Complainte pour un prisonnier. Ce dernier poëme paraît avoir été composé pour François Jer, dans le temps de la captivité de Madrid. Quatre épitres au Roy, son frère, avec la réponse du Roi à l’une des quatre. François avait reçu de Marguerite une figure de David pour ses étrennes ; à son tour il lui envoie une sainte Catherine. Une cinquième épître s’adresse au roi de Navarre ; elle respire l’amour le plus vrai et le plus tendre. Henri d’Albret était malade ; Marguerite est désolée d’être loin de son mari ; elle part sur-le-champ pour aller le soigner.

Le reste est peu de chose : des chansons spirituelles, des rondcaux, etc. Mais parmi toutes ces pièces, on n’en trouve pas une seule galante, ni uneme enjouée. Ceux qui feuilleteraient les poé-