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DE LA REINE DE NAVARRE.

(que ?) son yre soit appaisée, regardant la bonne justice que ferés.

[F. Réth., nº 8567, fol. 17. Dictée. P. S. auto. ] 8. —— A M. DE MEAUX’. (1521.)

M. de Meaux, congnoissant que ung seul est nécessaire, m’adresse à vous pour vous prier envers luy vouloir estre par oraison

moyen qu’il luy plaise conduire selon sa saincte volonté, M. d’Alençon, qui, par le commandement du Roy, s’en va son lieutenant général en son armée, que, je doubte, ne se départira sans guerre. Et pour ce que la paix et la victoire est en sa main, pensant que, oultre le bien publicq du royaulme, avez bon désir de ce qui touche son salut et le mien, vous employe en mes affaires, et vous demande le service spirituel ; car il me fault mesler de beaucoup de choses qui me doibvent bien donner crainte. Et encores demain s’en va ma tante de Nemours en Savoye. Par quoy vous faisant les recommandacions d’elle et de moy, et vous priant que, si congnoissez que le temps feust propre, que maistre Michel peust faire ung voyage, ce me seroit consolacion, que je ne quiers que pour l’honneur de Dieu, le remettant à vostre bonne discrétion et à la sienne. La toute vostre,

MARGUERITE. (Supplement français, nº 337, fol. 1. Ce sont des copics ct fort mauvaises. ] Guillaume Briconnet, évêque de Meaux. J’ai parle de lui longuement dans la vie de Marguerite.