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LETTRES INÉDITES

LETTRES INÉDITES roles sont si foibles, qu’ilz me font plus espérer que craindre ; et après avoir veu ce que j’ay veu, je treuve s’est empiré pire que je ne le pensois, non tant pour nous que pour eux. Vous lirés au Roy ma lettre que je luy escrips, et ceste-cy, et l’asseurerés que samedy et dimanche que je n’ay rien faict, n’ay bougé des religions ’, car où les hommes faillent, Dieu l’à-point oblie.

Vostre bonne cousine, MARGUERITE. [F. Béth., n° 8507, fol. 87. Auto.] 36. — A M. LE CHANCELIER %. Madrid, lc 26 octobre (1525). M. le chancelier, la joye que par vostre lettre m’avez donnée de la sheureté de la bonne santé de "Des couvents.

· Le chancelier d’Alençon. Marguerite lui a adressé plusieurs lettres, ou elle lui témoigne une grande confiance. Il se nommait Jean de Brinon, et était premier président au parlement de Rouen. En cette qualité il signa le traité de 1525, entre Louise de Savoie, régente, et Henri VIII. « Nos Jo «  banues de Brinon et de Antolio, senatus rhotomagensis praesidens a primus cancellarius Alenconii, ac consiliorum illustrissimae domi «  nae Ludovicae in Francia regentis praeses, etc… » (Ryner Acta, t. XIV, p. 118.)

François er, allant à Lyon (juillet 1525), laissa le chancelier Duprat près de la Régente ; « et d’autant qu’il avoit besoin près de sa personne « d’un sceau en l’absence du grand, il commit pour l’administration de ce petit scel inaistre Jean Brinon, premier président au parlement « de Rouen, comme il appert par une conımission baillée par

ledict seigneur Roy audict Brinon pour interroger l’évêque du Puy, et <<