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DE LA REINE DE NAVARRE.

sçavoir à Madame, car vous pouvez croire que depuis l’arrivée de Babou, elle ne sera sans ung merveilleux ennuy, doubtant

que le Roy en soit pis de sa santé, qui, à ce que vous m’escripvez, est très bien. Nostre Seigneur luy doint continuer, et à vous, l’aise et le contentement que vous désire, de Medina Celi, le 111° jour de décembre, Vostre bonne cousine, MARGUERITE. (Marguerite ajoute de sa main :) J’attens aujourd’huy Brion et de vos nouvelles pour

escripre à Madame, car je commence mes journées un peu plus longues, pour la nécessité des logis. [F. Béth., n° 9127, fol. 41. Dictée. ] 45. AU

MÊME. Mont-Réal en Arragon, le 3 de décembre (1525). Mon cousin, par ce que le Goujast’m’a apporté je vous vois si aise, que mes lettres ne seront pour rien comptées. Et pour ce que je vous ay aujourd’huy escript, ne vous feray longue lettre par ce porteur, remettant le surplus à monsieur de Brion, lequel j’ay pour ce soir retenu, et désirerois fort qu’il ne se conclust aucune chose jusques à son arrivée par

delà, pour

les raisons que vous entendrez de luy. Je dépesche BeLe véritable nom de cet homme était Gabriel Parant : « A Gabriel Parant, dict le goujat, chevaulcheur d’escurye, pour un voyage en poste en Angleterre, 205 liv. tournois. » Acquit signe Montmorency. (Beth. 8614. f. 55.)