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DE LA REINE DE NAVARRE.

ce que le

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honneur et bien à ceste pouvre femme. Je luyen escrips ung mot,

mais pour

propos est long je le remets du tout sur vous, aussy que vous sçavez que le temps est brief à escripre. Et encores madame la grant maistresse m’est venu avancer’, disant que

Madame me demande, laquelle, Dieu mercy, se commence à amender, mais est en une sy grand foiblesse, que jamais vous ne la vistes tant. Toutesfois j’espère, mais que’il soit question d’aller voir le Roy, que sa santé redoublera et qu’elle pourra faire le voyage, car vous entendez bien que c’est son souleil qui la fait revivre.

me recommandant bien fort à vos bonnes prières feray fin priant Dieu, mon nepveu, qu’il vous doint le bien que vous désire, à Saint-Germain-enLaye, le 11 apvril,

Vostre bonne tante et amye, MARGUERITE. (F. Béth., n° 8550, fol. 97. Dictée. ] Sur ce,

— 60. — ÉRASME A LA REINE DE NAVARRE, SALUT 3.

(Bâle, le 13 aoust 1527.) Reine encore plus illustre par la piété de vos mœurs que par l’éclat de vostre race et de vostre couronne, Hàter, presser de partir. Mais que, pourvu que. Cet italianisme, ma che, revient très-souvent dans le style de Marguerite. L’original latin est aux Pièces justificatives, nº XVIII. 3