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DE LA REINE DE NAVARRE.

les bien, et que je vous feroys tort de vous céler affaire que j’eusse. Remettant le surplus à sa créance’, mercyant Nostre Seigneur que, après tant d’empeschemens et fascheries, il vous a donné la Grace

de parvenir

à vostre fin, avecques tel honneur et gloire que père, grant mère et tous ceulx qui les ayment, seroient bien ingnorans sy ne se sentoient obligés à vous plus que

à homme vivant ; dont je loue Dien et le supplie vous donner aussy longuement continuer par vivre le service du maistre, que pour luy inesmes le désire Vostre bonne tante et amye, MARGUERITE. (F. Béth., nº 8549, fol. 25. Auto.] 84. — AU MÊME ».

(Blois, juillet 1530.) Mon nepveu, si jamais femme se sentit tenue à vous croyés que je recongnois mon obligacion plus grande que nulle autre, de ce que vostre lettre et Goujast ? m’ont donné la joye de ferme seureté de la venue de Messieurs, qui m’est telle que je ne la puis dire ni penser, mais je la seus si très grande, que je ne pense jamais en ponvoir avoir de pareille, louant Nostre Seigneur dont il vous a faict si heureux que d’estre le moyen d’nug si bon et digne effect, dont Roy et " De M. de Fors.

· Le feuillet 49, qui portait l’original de cette lettre, a disparu da volume. Je la donne d’après une copie écrite en regard sur le worso de la feuille de garde. 3 Gabriel Parant, dit le Goujat, chevaulcheurd escurrie (conrrier).