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DE LA REINE DE NAVARRE.

« ct colicque accompagnée de sa douleur d’estomach, v semble, sans qu’elle le sache, qu’elle célèbre les funérailles de sa seconde chair’; dont vous resjouis «  sant pour satisfaire à vos amys dommerez vous voyant « contente en sa présence le confort avecques l’ennuy « et à vostre frere ce que suis seur que sentez. » [F. Béth., n° 8624.] ? 92.— A MON NEPVEU, M. LE GRANT-MAISTRE. (Octobre ? 1530.)

Mon nepven, vous avés scen comme il a pleu à Nostre Seigneur nous visiter }, et despuis j’ay entendu faisant rendre au lieu d’une triste mort a tout le demeurant de vostre agréable vic. » Il y a une transposition de mots évidente ; j’ai tâche de la corriger. La dernière phrase est un galimatias auquel je n’ai pu trouver remède.

"Sa seconde chair… ses petits-enfants ; ses enfants François et Marguerite étaient sa première chair. On lit sur la première page de ce volume, Œuvres de Francoys premier, roy de France. — 1541. Ce sont des copies exécutées avec beaucoup de soin quant à la beauté du caractère, mais avec une ignorance incroyable de la langue et de la mesure des vers. La prose mème est souvent transcrite de manière à n’offrir aucun sens. Ce copiste était une pure et simple machine. La date de 1541 que porte son auvre, doit être celle d’un manuscrit original, car l’écriture de celui-ci est d’une époquc beaucoup plus récente. On ne peut donc se fier que très-médiocrement au texte de ce volume, mais je n’ai pu trouver ailleurs les lettres de Marguerite et de son frère qui y sont contenucs. 3 Expression du style protestant ; elle veut parler de la mort de son fils