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DE LA REINE DE NAVARRE.

Vanbergier, quy a veu quelle vie j’ay menée en son mesnaige, où aultre foys avés esté. [F. Béth., n° 8549, fol. 53. Auto.] 106. — AU MÊME.

(Caen, avril 1534.) Mon nepveu, pensant vous voir à ces Pasques à Saint-Germain, ay attendu à vous escripre, désirant m’advancer après le partement de la Roine pour n’y faillir, selon ce que j’avois délibéré quant vous partites (sic) de Rouen. Mais, comme vous avez sceu, nous avons fait beaucoup de chemin despuis, sans pouvoir sçavoir nulle conclusion’. Par quoy m’en estois venue à Caen, voir madame Katerine’, espérant encores faire Pasques audict Saint-Germain. Mais le Roy s’est sy bien trouvé en vostre maison d’Argentan, qu’il m’a mandé qu’il y fera Pasques flories, et que je m’y en aille, ce que je foys, pensant y estre mercredy, vous asseurant, mon nepveu, que je vous y trouveray à dire pour beaucoup du propous que je desiroys bien vous donner à entendre avant ceste longue despartie. Par quoy je vous prie me mander quant vous y pourrez estre, et si je ne vous y puis voir, au moins je vous donneray la peine de lire ce qui me touche, pour la fiance que j’ay en vous que vous ne prendrés ennny de faire plaisir à celle qui à vous et à ma nicpce se va bien fort recommandant. Priant Nostre Sur l’affaire de madame d’Estouteville, voyez les leilres 102-104. Sœur du roi de Navarre.