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LETTRES INÉDITES

LETTRES INÉDITES incessamment matière d’escripre ; et si vous luy faictes avoir ce bien, je suis seure que la paine de sa main merciera celle de vostre parole tant que livres

pourront durer ; et sy ferés grant cherité envers celuy que je voys supplier vous donner, mon nepveu, en bonne santé longue et bonne vie. Il’vous dira comme M. de Chasteaubryant et moy sommes icy prests à aller où vous voudrés, vous asseurant que vous ne faictes peu pour sa santé et pour ma consolation de le laisser icy avecques moy. Et si toust que nous saurons vostre partement, nous gaignerons les devans, mais que nul des troys ne demeure malade. Vous pryant vous diligenter en sorte que vous ne demeurés après le Roy pour ces Souyces”, car plus que jamais désire vous voir à sa compaignie Vostre bonne tante, mère et vraye amye, MARGUERITE.

[F. Béth., n° 8514, fol. 37. Aulo.] 114. AU MÊME.

(1536.) Mon nepveu, le comte de Carmani, mon cousin, s’eu va devers vous, lequel, à ce que j’ay entendu, . Le poëte porteur de cette lettre. · Le Roi était à Vienne, où il attendait la venue des Suisses et de l’infanterie gasconne. (DUHAILLAN, t. II, p. 1447-) 3 En Prorencc, où Montmorency se préparait à soutenir les attaques de Charles-Quint.

Sur le comte de Carmain et ses mille Gascons. Voy. Du Bellay, ann. 1536, p. 117. (Ed. Petitot.)