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DE LA REINE DE NAVARRE.

vous m’en advouerés. Je croy qu’il se laissera plus toust mourir que de la dire. Il vous sera incontinent envoyé ; vous priant, mon nepveu, vouloir estre père

de monsieur de Rohan et de son frère, comme a en vous et de toutes aultres choses sa parfaicte fiance Vostre bonne tante, mère et amye, MARGUERITE. (F. Béth., n° 8514, fol. 19. Auto.) 117. — AU MÊME.

(Nismes ? 1536.) Mon nepveu, ce porteur m’a ramené le petit Claude, M. de Rohan’, lequel par le bon traitement que vous luy avés fait faire est revenu en bonne santé. J’espère que une foys en tirerés du service, vous pryant, mon nepveu, avoir toujours son frere et luy pour recommandés, comme je say que vous avés, car j’expérimente tant la bonne voulente que vous portés à tout ce qui me touche, que je me fays tort quant je les vous recommande. Et pource mon nepveu que je n’ay chose digne de vous mander, et que ce porteur vous dira de mes nouvelles, ne vous feray longue lettre. Mais, par Saint-Porqué, vous donneray quelques informacions qui m’ont esté données de Montpellier, qu’il me semble estre nécessaire que vous voyiez, combien que je n’y trouve riens d’importance. Et croyez mon nepveu, que, voyant que je ne vous puys donner l’aide voudroys, estant fame, je ne cesseray d’assembler une que je

Voy. la lettre precedente.