LETTRES INÉDITES bataille de prians devant Dieu, afin que
maintenant que, je crois, ce sera la fin de ceste guerre, Dieu nous veuille estre si favorable que nous ayons paix ou victoire, dont la gloire en sera sienne, et vous en rapporterés le plus grant
honneur que
fist oncques
lieutenant de Roy, ce que de tout son cueur desire Vostre bonne tante, mère et vraye amye, MARGUERITE.
(F. Béth., 8550, fol. 49. Auto.] 118.
— A MA COUSINE, MADAME DE RIEULX. han ;
(Nismes ? été de 1536.) Ma cousine, je désire grandement tenir avec (sic) moy ma petite niepce, fille de mon frère, M. de Romais pource
que le Roy faist peu de sehjour
en ung lieu, et qu’elle ne sçauroit endurer la lecture, à cause de sa grant jeunesse, (durant laquelle toutesfois je veulx luy faire accoustumer et apprendre toutes choses duysables à une fille de telle maison pour estre en ceste compaignie), et que je sçay qu’en meilleur lieu
que avec vous elle ne pourroit estre, je vous prie, ma cousine, la vouloir prendre et tenir jusques à ce que je l’envoye quérir, et je vous promets que me ferez
ung très grant plaisir, car je ne l’estime seulement pas ma niepce, mais comme ma propre fille, et comme telle je la vous recommande et baille, comme à celle à qui j’ay aullant d’envoye qu’elle ressemble de complessions que à femme du monde ; et supplie le