Page:Marguerite de Navarre - Lettres, éd. Génin, 1841.djvu/333

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
313
DE LA REINE DE NAVARRE.

Créateur de luy en faire la grace, et à vous, ma cousine , donner le bien que désirés. Je la vous recommanderay encore ung coup, comme la propre personne de

Vostre bonne cousine et amye, MARGUERITE. [Coll. Gaignières, v. 398 au dos, fol. 12. Dictée. ] 119.— A MON NEPVEU, M. LE GRANT-MAISTRE. (1536.)

Mon nepveu, les petits fils de Rouhan sont venus icy, qui ont esté bien recueuillis de Monsieur’, et croy

à les veoir qu’y seront une fois gens de hien et

de service, moyennant l’honneur qu’ils ont d’estre nourris en ceste compaignie, et afin qu’ils aient occasion de se rendre plus subjects à monseigneur a et de oublier leurs honneurs de Bretaigne, vous ferez beaucoup pour eux de mander à madame de Montereul 3 de les faire

manger avecques le prince et les maistres d’hostel. Ce ne sera pas grand cas davantage pour eux deux homme à les servir, et vous serés cause de les faire plus vertueux. M. de Vanberger m’a bien dit que vous l’entendés ainsin, mais je ne l’ay voulu souffrir que vous n’en escripvés à madame de Monstereul. Vous asseurant que ceste compaignie se porte très et ung

Henri, duc d’Orléans, second fils du Roi, qui bientòt, par la mort de son frère aîné ( 12 août 1536), fut Dauphin, et plus tard Roi, sous le nom d’Henri II. • Au dauphin François.

? Gouvernante des enfants de France.