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LETTRES INÉDITES

LETTRES INÉDITES bien, et aussy fait ma niepce, à ce que j’ay oüy dire. Vous priant, mon nepveu, ne vous ennuyer de me mander de vos nouvelles, et me faire le plaisir de faire mes très humbles recommandacions à la bonne grace du Roy. Je ne crains à vous donner de la peine, pourceque pour vous en voudroit de bon cueur porter Vostre bonne tante et amye, MARGUERITE. [F. Béth., nº 8468, fol. 17. Auto. ] w mm

120. – AU MÊME. (Nismes, été de 1536.) Mon nepveu, M. de la Bourdaizière m’a dist qu’il vous avoit parlé pour le lieutenant d’Arles, afin que

vous l’eussiés pour recommandé envers le Roy, pour ung office du grant conseil ; et pource, mon nepveu, que je suis sitoienne de Nismes, dont il est, et que je puis estre tesmoing des services qu’il a fait au Roy en Arles, par ce que m’en a escript le prince de Melphe, je ne crains vous recommander ung si homme de bien ; et pourceque ce porteur, qui est à M. le cardinal, en fait la poursuite, j’ai bien voulu adjouter à la prière de luy et de tous ses amis ceste lettre, que je ne finiray sans vous prier croire qu’il n’y a créature en ce inonde qui passe en l’amour et affecsion envers vous Vostre bonne tante, mère et vraye amye, MARGUERITE.

[F. Béth., n° 8514, fol. 39. Auto. ]