de ce que LETTRES INÉDITES
combien qu’il ne soit de grant monstre, il est affecsionné servicteur. Je luy ay dict plusieurs propous pour vous dire : je vous prie le croire. Vous merciant m’avés mandé. Je pense bien
que c’est ; mais que je vous aye pour tel amy que vous m’estes, aydant Dieu, ne craint rien Vostre bonne tante et vraye amye, MARGUERITE.
[F. Béth., n° 8550, fol. 61.] 122.
AU MÊME. (Valence, 1536).
Mon nepveu, despuis que vous estes party’, le Roy a si bien commencé à regarder à ses affaires, que s’il
continue, il ne devra rien à vostre bonne diligence. A ce matin, il a commandé à Villendry ? vous escripre tout ce que luy a dict Ambres et M. de Grignan, l’ung de l’empereur, l’aultre du légat ; quy me gardera de vous en faire redicte. Il m’a dict qu’il vouloit escripre unes bonnes lettres à madame la mareschale : pour l’asseurer entièrement de sa bonne grace, attendant son retour. Je vous asseure que sy feust demeuré plus longuement, elle mesmes feust venue quérir ce bonne asseurance ; mais puis qu’il s’en va et moy bien tost, il me semble qu’il est mieulx ainsin. ’Pour Avignon où il forma son camp. Le Roi resta à Valence. • Secrétaire des commandements du Roi. 3 A madame de Montmorency, qu’elle appelle aussi madame la grand maistresse.