Page:Marguerite de Navarre - Lettres, éd. Génin, 1841.djvu/339

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
319
DE LA REINE DE NAVARRE.

estre à chemin, puisqu’il estoit délibéré partir sans aller à Bayonne ; car il a maintenant les lettres où je luy mande que l’empereur vient, et que vous l’attendés au camp’. Je suis seure qu’il n’y faillira, vous priant, mon filz, que vous le tenés comme vostre frère, car je suis seure que vous le trouverés de si ferme et bonne amour, que vous ne vous repentirez d’avoir prisé son amitié. Je m’en voys au lever du Roy demander mon congié et le supplier pourvoir au mémoire que vous avés veu, en quoy m’aidera bien la lettre que vous en escripvez audict seigneur, dont je vous mercie. Et va prier Nostre Seigneur vous donner le bon jour Vostre bonne tante et amye, MARGUERITE.

P. S. M. de Soissons est parti, qui a porté à madame la mareschalle une bonne lettre du Roy, que luy mesmes a devisée.

[F. Béth., nº 8514, fol. 77. Auto.] 124. – AU MÊME.

(Valence, 1536.) Mon nepveu, j’ay dict au Roy le contentement que vous aves cu d’avoir entendu l’honneste lettre qu’il a escripte à madame la mareschale, que

l’estime que

vous en faictes n’est tant pour la consolacion de la mère et de la fille (combien que c’est une chose quy et

Au camp d’Avignon. 2 A dictée. Elle a déjà parlé de cette lettre plus haut. (Vov. p. 516.)