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DE LA REINE DE NAVARRE.

que en son cœur après s’estre mis à toute raison et l’ayant faict entendre à toute la cristienté, puisque la faulte vient de l’obstinacion de l’Empereur, il ne voudroit point qu’il feust autrement ; mais quoy qu’il en soit, il est bien satisfaict de vous, dont je loue Dieu. Et remettant le surplus sur ce porteur lequel je vous recommande, va vous donner le bon jour Vostre bonne tante et vraye amye, MARGUERITE.

P. S. Le roy de Navarre dit que je vous mette icy ses recommandacions du plus parfaict amy que vous ayiés.

[F. Béth., nº 8551, fol. 29. Auto. ] 141. – A M. LE CHANCELIER D’ALENÇON. Montfrin, 24 aoust (1537 ?) M. le chancelier, j’ay entendu par ung mien serviteur venant de Thoulouse, comme l’office d’inquisiteur dudict lieu, de laquelle j’ay esté circonvenue et trompée par ung nommé Becanis, n’est despeschée ; lequel Becanis m’a faict entendre par Binety que c’estoit luy au nom duquel Badeto’l’a résignée, et toutesfois j’ay bien sceu le contraire, car celluy au nom duquel Badeto l’a résignée, qui est celuy que je çais étaient Jean d’Albon, maréchal de Saint-André, le président Poyet et Nic. Bertereau, secrétaire d’État. (GAILLARD, Histoire de Francois Ies, t. III, p. 239 ; édit. in-8°.) · Badeto, ou Badet, comme l’appelle Théodore de Bèze, qui rési-