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DE LA REINE DE NAVARRE.

sans que DE LA REINE DE NAVARRE. 357

qu’est que ledict Rocheto, au nom duquel il m’a octroyé ledict oflice, en soit pourveu, les

choses en viennent plus avant. Car aussy bien nonohstant tous les empeschemens quy y pourroient survenir, si le Roy ne m’en veult du tout esconduire, je feray en sorte que son vouloir et le mien sortiront leur effect en chose tant raisonnable comme celle cy ; à laquelle suis asseurée, après l’avoir bien entendue, tiendrez la main, et non pour aultre chose que pour la raison ; car je m’asseure que ne vouldriez permettre que telles traftiques eussent lieu envers le Roy, et à moi seroit chose tant desplaisante, que ne le pourriez penser. Qui me fera de rechef vous prier pour l’affaire que j’ay de luy par deça, le vueillez despescher, pour s’en venir à Thoulouze vers moy, où je le présenteray au Parlement. Qui sera fin, suppliant le Créateur, M. le chancelier, vous tenir en sa saincte grace.

A Montfrain, ce xxin d’aoust. La toute vostre bonne amye, MARGUERITE. [Archives du royaume, Suppl. au Trésor des Chartes, J. 920. Dictée. ] 142.— A MON NEPVEU, M. LE GRANT-MAISTRE. (Fontainebleau, septembre 1537 ?) Mon nepveu, après avoir receu vostre lettre, j’ay parlé à Burgencis’et aux médecins de la Royne, pour sçavoir leur opinion sur son deslogement de ce lieu ; sur quoy ils vous font bien au long response, et oultre · Louis de Burgency, médecin du Roi.