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DE LA REINE DE NAVARRE.

conter, quy s’aquite de sorte envers eux, que je ne vis jamais gens plus contens et du Roy et de ses serviteurs. S’il y avoit riens par dessà où je vous peusse faire ung bon service, vous feriés grant tort à l’espérience que vous avés de long temps sy vous n’y vouliés emploier Vostre

bonne tante et amye, MARGUERITE. [F. Béth., n° 8550, fol. 77. Auto. ] 146. — AU MÊME.

Mon nepveu, rez,

ce que (Du Bourg-la-Reine, décembre 1537’. ’.)

à ceste heure qui sont deux heures après mynuyt, j’ay sceu que ma fille est, Dieu mercy,

bien amendée, et a perdu sa fiesvre et fort dyminué son flutz de ventre. Elle m’escript, comme vous voiincontinent vous ay envoyé, car il me semble

que vous avez tant participé en mon ennuy, que je vous ferois tort sy je ne vous departois de ma consolation, vous pryant dire au Roy que Nostre Seigneur n’a voulu priver ma fille de l’heur et du bien qu’il luy a préparé en sa pensée ; car si elle n’eust eu nom que de mienne, la mort en eust voulu faire comme des · Jeanne d’Albret fut très-malade au Plessis-lez-Tours, où François Ier la faisait élever loin de ses parents. ( Voyez la Notice biographique, p. 65.)

Ch. de Sainte-Marthe (Or. fun.) dit expressément que lorsque la nouvelle de cette maladie arriva à Paris, on ctait aux jours les plus courts de l’année.