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DE LA REINE DE NAVARRE.

pour le vous envoyer à Blois, se n’estes plus à la court.

Voylà tout ce que pour le présent vous aurez de moy, sinon de vous dire que m’avez fait grant plaisir de ainsy au long m’avoir escript des nouvelles particulières, et de supplier le Créateur, M. d’Izernay, de vous donner parfaict contentement. De Nérac, le xxx jour de décembre. Vostre bonne maistresse, MARGUERITE. P. S. J’ay bruslé vostre lettre. [F. Béth., n° 9127, fol. 83. Dictée. P.S. auto. ] 151. — AU MÊME.

Nérac, le 12 janvier (1542). Monsieur d’Izernay, je vous ay cy devant faict bien ample responce à toutes vos lettres, et pource que par vostre dernière me mandiez aller en vostre mesnaige, con,

mème fut inhumée dans l’église de Sainte-Claire d’Alençon, à laquelle elle avait fait de grandes libéralités. (Voyez une lettre de M. Odolant Desnos, docteur-médecin à Alendu 13 janvier 1766 ; et Dreux da Radier, Mém. et Anecd., 1. IV, p. 140 ; édit. de 1808.) Brantòne rapporte une plaisanterie un peu forte du duc d’Albanie, lors de la venue du pape à Marseille. Les trois dames pour qui le duc sollicitait (en italien) une dispense équivoque en les présentant à Sa Sainteté, étaient mesdames de Châtillon, d’Étampes et la baillive de Caen. (Dames gal.)

Le nom d’Aymée de La Fayette figure sur la liste des personnes qui assistèrent Jeanne d’Albret dans sa protestation contre son mariage avec le duc de Cleves (juillet 1540).