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SUR MARGUERITE D’ANGOULÊME.

ce que SUR MARGUERITE D’ANGOULEME. rentrait dans Paris après un an d’absence’. On sait

coûtait sa liberté : la rançon

du Roi était de douze cent mille écus d’or, et jusqu’au parfait paiement de la somme, il devait livrer ses deux fils ainés comme otages. La négociation fut longue, difficile, et souvent modifiée dans ses terines. Il existe une lettre écrite au nom de Charles-Quint à la Régente, relativement aux conditions de la délivrance du Roi. L’Empereur, entre autres conditions, demande pour lui-même la main de Marguerite, en disant que l’on trouvera un autre parti pour le connetable de Bourbon ?. Ce curieux document fait voir que

l’on ……

  • Je trouve une lettre du bailly de Paris, précisément datée du

même jour, et renfermant un « estat des présens que le Roy ordonne à ceulx qui l’avoient gardé en Espaigne. » Il y a vingtquatre articles dont voici les premiers : « Au sieur Alarcon, pour 3, 000 escus de vaisselle, la plus belle que pourra recouvrer, dont luy sera fait présent au nom du Roy. Ci..

3, 000 Au nom de Madame, une chesne de 2, 000 escus, de quelque belle façon….. « Au nom de madame la duchesse (d’Alençon), unc coupe d’or de 1, 000 ou 1, 200 escus, etc. » La générosité du Roi ne s’arrête pas là. Il fait écrire à sa mère qu’elle doit « faire présenter au visroy (Lannoy) des terres en Flandres, jusques à telle quantité qu’il luy plaira ct luy semblera pour le mieulx. » (Ms. Béthune 8546, fol. 53.) 2 Ms. Béthune 8496, fol. 13. 2, 000