Page:Marlès - Histoire de l’Inde ancienne et moderne, 1828, tome 6.djvu/113

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même effet à toutes les possessions anglaises de l’Inde. La responsabilité du gouverneur serait plus grande, mais la concentration des pouvoirs dans ses mains produirait unité de vues, célérité dans l’emploi des moyens, avantage réel pour l’expédition des affaires.

Ces observations sur le gouvernement anglais de l’Inde ont été dictées à leur auteur par le désir, bien légitime en lui, de voir s’affermir dans ces riches contrées, la souveraineté de la compagnie qu’il a long-temps servie de son épée et de ses talens ; mais il faut convenir que si, dans son opinion, il a raison de se plaindre de l’administration de John Shore, celle de lord Wellesley a parfaitement répondu à ses vœux ; car presque tous les actes de cette administration brillante sont des actes d’envahissement de territoire. C’est en effet pendant sa durée que la compagnie a augmenté du double ses possessions déjà si étendues. La moitié de la soubabie d’Oude, une partie du Dékhan, le Carnatic, les

    de sa juridiction avec une indépendance absolue. Le président du conseil de Calculta porte seulement le litre de gouverneur-général de l’Inde, ce qui ajoute peu à ses attributions. Il y a en outre un commandant en chef de la force militaire, qui ne reçoit gxière que des invitations, non des ordres, du gouverneur-général.