Page:Marlès - Histoire de l’Inde ancienne et moderne, 1828, tome 6.djvu/116

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sieurs forts garnis d’artillerie. Déjà il menaçait la ville danoise. Le capitaine Smith accourut avec quelques bataillons ; il rencontra le fakir sur le bord de la rivière Cauli-Nouddi, l’attaqua et le défit complètement. Il suffit pour cela de quelques décharges de mitraille. Sultan Schah voyant son armée rompue et dispersée au premier choc, ne tenta point de la rallier ; il s’enfuit sans combattre et se retira chez les Sikhs.

Les Mahrattes furent plus heureux dans leur expédition contre le radjah de Jeypour qu’ils ne l’avaiient été contre les bandes du fakir ; mais ils ne durent la victoire qu’ils remportèrent sur le radjah qu’aux secours que les Anglais leur fournirent ; les vaincus perdirent leur bagage et leur artillerie.

Cependant le gouverneur-général Wellesley préparait, par ses négociations, un traité qui devait lui donner dans la Péninsule des provinces nouvelles. Le Nizam du Dékhan s’était soumis au paiement annuel d’un subside ; en échange de ce subside, destiné à l’entretien d’un corps auxiliaire de troupes anglaises dans Hydérabad, le Nizam fit l’abandon à la compagnie de tout ce qu’il avait acquis des anciennes conquêtes d’Hyder-Ali par les deux partages de 1792 et 1799. Le pays cédé produit un revenu de six