Page:Marlès - Histoire de l’Inde ancienne et moderne, 1828, tome 6.djvu/172

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nuss. Les habitans attribuent la fondation de ces temples à un ancien radjah, nommé Ajigo Paul, qui vivait avant l’ère chrétienne ; ils prétendent aussi qu’une source qui se voit au-dessus de Béhontah est celle de la Djumna.

Tandis que ces événemens se passaient dans le nord, un neveu d’Holkar et deux ou trois petits princes musulmans avaient rassemblé un corps de partisans d’environ six mille hommes, et ils menaçaient le Dékhan et les provinces cédées par Scindiâh aux Anglais. Comme ils pillaient et dévastaient tout sur leur passage, la consternation s’était répandue dans le pays. Le colonel Doveton, commandant des troupes stationnées à Hydérabad, se mit à la poursuite de ces bandits, les atteignit, les battit, en tua une partie et dispersa l’autre. Quelques-uns parvinrent pourtant à se rallier, mais ils tombèrent entre les mains du colonel Wallace qui était parti de Pounâh pour seconder les opérations des troupes d’Hydérabad ; deux des chefs furent même faits prisonniers.

Cependant la présidence de Bombay préparait une expédition maritime que, pour éloigner tous les soupçons, on disait dirigée contre les pirates qui infestaient la côte occidentale et le golfe Persique. Les premiers coups en effet furent portés contre ces pirates ; leur fort de Mallia fut pris et