Page:Marlès - Histoire de l’Inde ancienne et moderne, 1828, tome 6.djvu/180

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cond, entre Gopaoul-Sing, radjah d’un petit état d’où les Anglais l’avaient chassé, et le nouveau souverain que ces derniers avaient élu à sa place. Gopaoul s’était retiré dans les montagnes quand les Anglais l’avait attaqué, parce qu’il n’avait pas alors de troupes à leur opposer ; mais à peine eut-il réussi à lever une armée que, descendant des montagnes, il fondit sur l’usurpateur qui battu complètement prit la fuite. Les Anglais étaient accourus ; Gopaoul trompa leurs efforts pour l’atteindre, et sans en venir jamais à une action générale, il se contenta de les harceler par des escarmouches où il savait prendre ses avantages et balancer la fortune.

On dit de lui qu’ayant fait quelques prisonniers au capitaine Wilson, il eut soin que leurs blessures fussent pansées, après quoi il les renvoya généreusement. Pour reconnaître ce procédé, Wilson brûla quelque temps après un camp de Gopaoul et les bagages qui s’y trouvaient. Gopaoul eut à son tour l’occasion de fondre sur Terrovah où Wilson possédait quelques propriétés. Ces propriétés furent dévastées, et les Anglais ont accusé Gopaoul de faire la guerre en barbare ! Gopaoul-Sing a fini par se retirer dans les montagnes.

Depuis cette époque, les annales de l’Inde offrent peu de faits que l’histoire doive recueil-