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DE L’INDE.

tlans le Bengale, la faculté de l’introduction fut réduite quatre ans après à la quantité de cent cinquante mille quintaux, et encore y mit-on pour condition que cette denrée serait livrée à un prix fixe aux préposés de la gabelle anglaise ; quand à l’exportation de l’opium, il fut pareillement réglé, par dérogation aux traités, que les Anglais en fourniraient tous les ans deux cents caisses à Chandernagor, ou qu’ils paieraient une somme en représentation du bénéfice présumé de cette denrée.

Après le comptoir de Chandernagor, l’établissement le plus important est celui de Dacca, entrepôt des belles mousselines du Bengale et des toiles de coton qui se fabriquent dans son district. Cette ville, par sa proximité du Gange et du Brahmapoutre, a toujours été extrêmement commerçante, et toutes les nations européennes y ont eu des factoreries. La loge de Patna n’offrirait pas moins d’avantage que la précédente, parce que c’est aux environs de Patna que se recueille le pavot blanc dont on extrait le meilleur opium si, comme je viens de le dire, les Anglais n’avaient sevré les négocians français des bénéfices de cette branche de commerce.

Il existe encore une loge à Jougdia, connue par ses belles casses et ses taffetas, et une autre loge à Cassimbazar sur l’Hougli. C’est dans cette