fabriquent eux-mêmes avec le manganèse est d’une qualité supérieure.
Pour ce qui est du cuivre, les Hindous n’achètent que le rouge, surtout s’il est en lingots. Le cuivre en lame y a peu de débit. Il se vend communément à raison de 125 francs le quintal.
Ces trois articles donnent réunis une consommation d’environ 14,000,000. Le cuivre y entre pour plus de moitié, l’acier pour très-peu de chose, le fer pour le reste.
II. objets qui se vendent mal dans l’Inde.
Le fer en feuilles, la tôle, le fer-blanc, le cuivre jaune n’ont aucun prix dans l’Inde parce que les Hindous n’ont point d’ustensiles faits de ces matières.
La quincaillerie, quelque bien travaillée qu’elle soit, ne s’y vend pas davantage. Si quelque matelot en fait une pacotille, comme cela arrive, c’est plus par l’espérance de vendre aux Européens établis dans les divers comptoirs, qu’avec l’intention de pourvoir aux besoins des Hindous.
On doit éviter encore de se charger d’articles d’horlogerie ; très-peu d’Hindous et même de Mogols ont des montres ; les pendules sont encore plus rares. La présence constante du soleil
