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CHAPITRE VI

Le Commerce d’Europe et les Armements.


La question du commerce et des armements est étroitement unie, mais à partir de 1744, s’il y a encore des armements en France, il n’y a plus de commerce dans l’Inde, par suite de la guerre avec l’Angleterre.
1741-42. — La Compagnie réduit ses armements. Disponibilités fournies au commerce par les particuliers. Fonds nécessaires annuellement pour une opération ; comptes de la Compagnie depuis 1725.
1742-43. — Reprise du commerce. Les navires partis pour l’Inde reviennent en France avec un grand retard, d’où panique au sein de la Compagnie à la fin de 1744. Mesures prises pour rétablir la confiance.
1743-44. — Accroissement des armements. Malheureux sort de nos navires dans les mers de l’Inde ou de Malaisie.
1744-45. — Départ tardif de nos navires. L’Inde sans rapports avec la France pendant plus d’un an.
1745-46. — Deux vaisseaux du roi prennent part à la guerre dans l’Inde. L’escadre de Dordelin. Dupleix éventuellement remplacé par Duval d’Espréménil.
1746-47. — Nouveaux embarras financiers de la Compagnie. Intervention du roi. L’escadre de St-Georges défaite au Cap Ortégal. La Compagnie décide l’armement de onze navires : le roi lui en prête trois.
1747-48. — L’escadre du chevalier d’Albert. La paix d’Aix-la-Chapelle. Rétablissement du commerce.
1748-49. — Brillantes perspectives entrevues par la Compagnie : 240.000 marcs d’argent affectés au commerce.


Tant que la paix régna en Europe, les relations de la France avec ses établissements suivirent leur cours ordinaire et le commerce, qui était la seule raison d’être de