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CHAPITRE II

Les correspondants de Dupleix.


Les lettres écrites de France à Dupleix offrent des indications utiles sur sa politique et le crédit dont il jouissait auprès des pouvoirs publics.
§ 1. Les ministres : Orry et Machault.
§ 2. Les directeurs de la Compagnie : Dumas, Lenoir, Godeheu, d’Hardancourt, Duvelaër, Saintard, Castanier, Cavalier, David, Michel, d’Espréménil. D’une façon générale, ils sont hostiles à la création de nouveaux comptoirs.
§ 3. Les parents de Dupleix : son frère Bacquencourt ; sa sœur Madame de Kerjean puis Choquet ; ses cousins de Châtellerault : Papillault et Phelippon.


Le psychologue sinon l’historien se demandera avec curiosité si le jour où Dupleix débarqua à Pondichéry, Il eut quelque vue d’avenir sur ce pays qu’il connaissait depuis vingt ans et où il avait exercé les plus hautes fonctions, et selon la logique il concluera que les précédents ne l’autorisaient point à faire des rêves ambitieux. Si les affaires tournaient bien, c’est-à-dire si la paix restait assurée, il courait la chance d’avoir comme Lenoir une administration florissante ou d’amasser comme Dumas une grosse fortune ; dans le cas contraire, c’étaient les jours de misère, de tristesse, de découragement qu’avaient connus les Hébert, les Dulivier, les La Prévotière et les Beauvollier de Courchant. En tout cas, c’était son horizon borné du coté des terres, par les topes de cocotiers d’Ariancoupon et d’Oulgaret, à quatre