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horloger, dont elle eut neuf enfants. L’autre Louise, née en 1668 et morte le 13 avril 1742, avait épousé en 1693 Jean Papillault, procureur en l’élection de Châtellerault, dont elle eut au moins trois enfants. Dupleix se trouvait ainsi avoir du côté de son père une dizaine environ de cousins germains ou de cousines vivant encore. Il ne semble pas qu’il ait eu avec aucun d’eux des rapports réguliers ou même intermittents ; les Papillault et les Phelippon paraissent n’être entrés en relations avec lui qu’après ses grands succès dans l’Inde ; un Papillault vint alors servir à Pondichéry, où il mourut au cours de la guerre ; nous n’avons trouvé aucun document qui nous ait permis d’établir qu’ils en aient eu antérieurement. S’il y en eut, c’est autant de perdu pour la petite histoire, mais ces pertes sont de peu d’importance si l’on songe au rôle considérable joué par notre héros dans l’histoire de son temps[1].


  1. Si le lecteur désire avoir des renseignements plus complets sur la famille de Dupleix dans le Poitou, il peut se reporter au récent et consciencieux travail de M. Prouteaux : La famille Dupleix dans la Châtelleraudais aux XVe et XVIe. — Paris, Leroux, 1922, 60 p. Il y verra les nombreuses ramifications de cette famille. Des Papillault et des Phelippon, descendants de ceux du xviiie siècle, existent encore dans le Poitou.