Page:Maupassant - Le Père Milon, 1899.djvu/215

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
211
YVELINE SAMORIS

J’avais justement besoin d’un homme, je pris celui-là.

Un mois après, Mlle Yveline Samoris mourait mystérieusement ; et voici tous les détails de cette mort que je tiens de Joseph, qui les tenait de son amie la femme de chambre de la comtesse.

Le soir d’un bal, deux nouveaux arrivés causaient derrière une porte. Mlle Yveline, qui venait de danser, s’appuya contre cette porte pour avoir un peu d’air. Ils ne la virent pas s’approcher ; elle les entendit. Ils disaient :