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Page:Maurault - Histoire des Abénakis depuis 1605 jusqu'à nos jours, 1866.djvu/493

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des abénakis.

Rogers. Ce détachement fut défait par les sauvages. Plusieurs furent faits prisonniers, entr’autres, un officier, du nom de Putnam, qui fut conduit à Montréal[1].

La tradition chez les Abénakis nous apprend que la plupart des guerriers de Saint-François et de Bécancourt étaient à la bataille de Carillon. Or, à cette époque, il y avait dans ces deux villages plus de 400 guerriers. De là, nous concluons qu’il y avait environ 300 Abénakis à cette bataille.

Le 1 Juillet, Montcalm échelonna ses troupes depuis Carillon au lac Saint-Sacrement, pour s’opposer au débarquement et à la marche de l’ennemi, et il envoya trente hommes ; dans deux berges, croiser sur le lac.

Abercromby embarqua son armée, le 5, sur des berges, et descendit majestueusement le lac. Voici ce qu’un historien américain, Dwight, dit de la marche de l’armée anglaise. « Le ciel était extrêmement pur, et le temps superbe ; la flotte avançait avec une exacte régularité au son d’une belle musique guerrière. Les drapeaux flottaient étincelants aux rayons du soleil, et l’anticipation d’un triomphe brillait dans tous les yeux. Le ciel, la terre et tout ce qui nous environnait présentaient un spectacle enchanteur. Le soleil, depuis qu’il brillait dans les cieux, avait rarement éclairé tant de beauté et de magnificence. »

Les Anglais commencèrent à débarquer, le 6. Mont-

  1. John Frost. The Indian on the battle field. 285-302.