Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VII.djvu/415

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Cette page a été validée par deux contributeurs.
DEUXIÈME GROUPE.
Alors la Carmencita…

Etc.

LES SOLDATS, repoussant encore une fois les femmes.

Tout doux ! tout doux !
Éloignez-vous et taisez-vous !

Les soldats réussissent enfin à repousser les cigarières ; elles sont maintenues à distance, autour de la place, par une haie. Carmen paraît, sur la porte de la manufacture, amenée par José, suivie par deux soldats.

Scène IX

Les mêmes, CARMEN.
LE LIEUTENANT.

Voyons, brigadier… Maintenant que nous avons un peu de silence… qu’est-ce que vous avez trouvé là-dedans ?…

JOSÉ.

J’ai d’abord trouvé trois cents femmes, criant, hurlant, gesticulant, faisant un tapage à ne pas entendre Dieu tonner… D’un côté, il y en avait une, les quatre fers en l’air, qui criait : « Confession ! confession !… je suis morte… » Elle avait sur la figure un X qu’on venait de lui marquer en deux coups de couteau… En face de la blessée j’ai vu…

Il s’arrête sur un regard de Carmen.
LE LIEUTENANT.

Eh bien ?…

JOSÉ.

J’ai vu mademoiselle…

LE LIEUTENANT.

Mademoiselle Carmencita ?