Page:Mendès - Richard Wagner, 1886.djvu/205

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Crépuscule des Dieux circulent, vaguement dessinés, dans l’orchestre prophétique.

A cette heure, les dieux sont en joie, car voici Freia revenue avec Fasolt et Fafner. « Nous donnera-t-on l’Or enfin ? » Wotan dit : « Prenez - le. » Mais Fasolt : « Qu’on entasse les trésors devant Freia jusqu’à ce qu’elle disparaisse tout à fait, car tant que je la verrai, je ne pourrai pas la quitter. » Casques, armures, cuirasses et joyaux s’amoncellent devant la déesse. « Je vois encore ses cheveux », dit Fasolt. Le Tarnhelm est jeté sur l’or entassé, et les cheveux de Freia n’apparaissent plus. « Je vois encore son regard, dit Fasolt en pleurant ; oui,, là, entre deux colliers, il se glisse, il m’éblouit. Cachez-le, cachez-le ! » Il n’y a plus d’or. Fafner réclame.