Page:Michel Martin - Livre Henoch ethiopien, Letouzey, 1906.djvu/216

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grand feu ardent, lançant des flammes ; et ce lieu avait une fissure allant jusqu’à l’abîme, rempli (lui-même) de grandes colonnes de feu qu’on (y) faisait descendre ; et je ne pus voir ni ses dimensions ni sa grandeur, et je ne pus le fixer. 8. Je dis alors : « Comme ce lieu est horrible et pénible à voir ! » 9. Alors Uriel, un des saints anges, qui était avec moi, m’adressa la parole et me dit : « Hénoch, pourquoi ressens-tu pareille crainte et frayeur ? » — <Et je répondis :> « C’est à cause de ce lieu horrible, et à l’aspect de cette souffrance. » 10. Il me dit : « Ce lieu est la prison des anges ; c’est là qu’ils seront détenus jusqu’à l’éternité. »

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T2 et le 2« groupe : « cette limite, » au lieu de « ce lieu ». 
U : « qu’on faisait tourner, » au lieu de « qu’on (y) faisait 

descendre ». — G, en surcharge et en titre : « De la prison des anges. Des quatre séjours. »

« Voir » manque dans Q. 
U : (c ni leurs dimensions ni leur grandeur. » 

^ Tous les mss. éthiopiens ont interpolé « le regarder » : a je ne pus [le regarder], le fixer. » — Ce passage est corrompu dans Q y G , T2 et le 2« groupe à cause de la ressemblance entre ^àyyenoj « le fixer, » et *am, « Tœil ». « Pénible; » litt. : « peine, » dans tous les mss. sauf G, qui a lu : « hideux ».

Q : « en ressens- tu crainte et frayeur ? » 

^ «( Et frayeur » jusqu’à « lieu » manque dans D. A « De grandes colonnes de feu descendant : ni la mesure ni la largeur je ne pus voir, ni m’en faire une idée. » ^ (I Et delà vision terrible. »