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HISTOIRE DE FRANCE

Bagnolet, et ipsa vulgariter vocabatur palam et publice Parva Regina, et secum diu stelit, suscepitque ab eo unam filiam, quam ipse rex matrimonialiter copulavit cuidam nuncupato Harpedenne, cui dedit dominium de Belleville in Pictavia, filiaque vocabatur domicella de Belleville. » — Je ne retrouve plus la source d’où j’ai tiré cette note. Elle est ou du Religieux de Saint-Denis, ou du ms. Dupuy, Discours et Mémoires meslez, coté 488.


52 — page 72, noteLes cartes étaient connues avant Charles VI, mais peu en usage…

On en trouve la première mention dans le Renart contrefait, dont l’auteur anonyme nous apprend qu’il a commencé son poème en 1328 et l’a fini en 1341. M. Peignot a donné une curieuse bibliographie de tous les auteurs qui ont traité ce sujet. (Peignot, Recherches sur les danses des morts et sur les cartes à jouer.) — Les uns font les cartes d’origine allemande, les autres d’origine espagnole ou provençale. M. Rémusat remarque que nos plus anciennes cartes à jouer ressemblent aux cartes chinoises. (Abel Rémusat, Mém. Acad., 2e série, t. VII, p. 418.)


53 — page 72Les cartes étaient peintes d’abord ; mais cela étant trop cher, on s’avisa de les imprimer…

En 1430, Philippe-Marie Visconti, duc de Milan, paya quinze cents pièces d’or pour un jeu de cartes peintes. — En 1441, les cartiers de Venise présentent requête pour se plaindre du tort que leur font les marchands étrangers par les cartes qu’ils impriment. (Ibid., p. 218, 247.)


54 — page 73Charles VI appelle ceux qui jouaient les Mystères de la Passion « ses amés et chers confrères ».

Ordonnances, t. VIII, p. 555, déc. 1402. — Dans une lettre bien antérieure, Charles VI assigne « quarante francs à certains chapelains et clercs de la Sainte-Chapelle de nostre Palais à Paris, lesquels jouèrent devant nous le jour de Pasques nagaires passé les jeux de la Résurrection Nostre Seigneur. » 5 avril 1390. (Bibliothèque royale, ms., Cabinet des titres.)


55 — page 78Louis d’Orléans, etc.

Voir le Religieux de Saint-Denis à l’année 1405, et le portrait qu’il fait du duc d’Orléans, année 1407, ms. Baluze, folio 553. — Voy. aussi les complaintes et autres pièces sur la mort de Louis d’Orléans. (Bibl. royale, mss. Colbert 2403, Regius 9681-5.)