Page:Michelet - OC, Histoire de France, t. 4.djvu/394

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
386
HISTOIRE DE FRANCE

notre génération de notre royaume et seigneurie. » (Bibl. royale, mss., Fontanieu, 109-110, ann. 1412, 13 février, d’après un Vidimus de la vicomté de Rouen.)


126 — page 175Au front de la cathédrale de Chartres, on sculpte la figure de la Liberté…

Voir le curieux rapport de M. Didron, dans le Journal de l’instruction publique, 1839.


127 — page 178, noteClémengis implore l’intervention du Parlement…

« O clarissimi præsides regiorum tribunalium, cæterique celeberrimi judices, qui illam egregiam Curiam illustratis, expergiscimini tandem aliquando, et regni non dico statum, quia non stat, sed miserabilem lapsum aspicite… (Le juge doit comme le médecin) non tantum morbis cum exorti fuerint subvenire, sed præstantiori etiam cum gloria, salubri ante præservatione, ne oriantur prospicere. » (Nic. Clemeng., Epistol., t. II, p. 284.)


128 — page 180Ce long travail de la transformation du droit…

Il est curieux d’observer le commencement de ce grand travail dans les registres dits olim. On y trouve déjà des détails curieux sur la procédure. Deux employés des Archives, MM. Dessalles et Duclos, en préparent la publication sous la direction de M. le comte Beugnot. Voir subsidiairement les notices de MM. Klimrath, Taillandier et Beugnot, sur nos anciens livres de droit et sur l’immense collection des registres du Parlement. — Toutefois il ne faut pas oublier que ces registres, même les Olim, que ces livres, même ceux du treizième siècle, contiennent moins le droit du moyen âge que la destruction du droit du moyen âge. Il faudrait remonter au droit féodal, au droit ecclésiastique, tels qu’on les trouve dans les chartes, dans les canons, dans les rituels, dans les formules et symboles juridiques.


129 — page 180Le Parlement avait porté une sentence de mort et de confiscation contre le comte de Périgord…

Il serait plus exact de dire : Comte en Périgord. Il n’avait guère que la neuvième partie du département actuel de la Dordogne (mss. inédits de M. Dessalles sur l’histoire du Périgord). D’après une chronique ms. qu’a retrouvée M. Mérilhou, la chute du dernier comte aurait été décidée par un rapt qu’il essaya de faire sur la