Ces jolis chants d’alouette font penser à la vieille petite chanson, incomparable de légèreté et de prestesse :
J’étais petite et simplette
Quand à l’école on me mit
Et je n’y ai rien appris…
Qu’un petit mot d’amourette…
Et toujours je le redis,
Depuis qu’ay un bel amy.
185 — page 271 — Moururent en quelques mois… le dauphin, etc.
« Ce dit jour Mons. Loiz de France, ainsné filz du Roy, notre Sire, Dauphin de Viennoiz et duc de Guienne, moru, de laage de vint ans ou environ, bel de visaige, suffisamment grant et gros de corps, pesans et tardif et po agile, voluntaire et moult curieux à magnificence dabiz et joiaux circa cultum sui corporis, désirans grandement grandeur, oneur de par dehors, grant despensier à ornemens de sa chapelle privée, à avoir ymages grosses et grandes dor et dargent, qui moult grant plaisir avoit à sons dorgues, lesquels entre les autres oblectacions mondaines hantoit diligemment, si avoit-il musiciens de bouche ou de voix, et pour ce avoit chapelle de grant nombre de jeune gent ; et si avoit bon entendement, tant en latin que en françois, mais il emploioit po, car sa condicion estoit demploier la nuit à veiller et po faire, et le jour à dormir ; disnoit à III ou IV heures après midi, et soupoit à minuit, et aloit coucher au point du jour et à soleil levant souvant, et pour ce estoit aventure qu’il vesquit longuement. » (Archives du royaume, Registres du Parlement, Conseil, XIV, f. 39, verso, 19 décembre 1415.)
186 — page 271, note 3 — Les Anglais chantaient des Te Deum et des ballades.
As the King lay musing on his bed,
He thought himself upon a time,
Those tributes due from the French King,
That had not been paid for so long a time
Fal, lal, lal, lal, laral, laral, la.
He called unto his lovely page,
His lovely page away came he…, etc.
187 — page 274 — Plutôt que de recevoir les Gascons, Rouen tua son bailli, etc.
M. Chéruel a trouvé des détails curieux dans les archives de