Page:Mikhaël-Mendès - Briséïs, Dentu.djvu/31

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Aujourd’hui, mes soeurs, nous serons les reines
De la tranche ville aux jardins ombreux,
Kt nous verrons jouer, dans les claires arènes,
Les jeunes hommes amoureux.
Elles passent le long de )a mer. 0’) )"fF-one*f*(!nent le milieu
du thc&tre,ppnttantque d’autres suivent tcur chemin sur le sable.
NAÏS
Regarde, Myrto sur la roche,
Un homme dort au grand soleil.
MYRTO
Viens, Myrrhina 1
NAÏS
Doris, approche
Elles se groupent ver~Hylts.
MYRTO
Ses cheveux, sur son front vermt il,
Semblent les pampres d’or des vignes automnales.
K~HS
s
Entourons-le. On’a son r~vfti
Il soit le prisonnier des vierges matinales.
Quetquc~-une!!cueillentdes neur~au porche du temple,
MYttRnt~A
Comme un < hèvre-pied surpris
Dans la forêt merveilleuse
Nous l’attacherons de liens fleuris,
MYRTO
Et nous lui ferons dire, à l’ombre de l’yeuse,
Que nos bras
sont blancs, que nos yeux sont doux.